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« Le mal de mer en croisière : astuces pour essayer de le combattre »


Vous voudriez partir en croisière et vous êtes anxieux à l’idée d’avoir le mal de mer? Vous êtes un adepte des croisières et vous souffrez quelquefois du mal de mer? Plusieurs «remèdes» peuvent permettre de calmer cet inconfort ressenti lors de la navigation, mais il ne seront pas tous efficaces selon la personne. 

Il faut savoir qu’un quart à un tiers de la population mondiale souffre du mal de mer. 

Tout le monde n’a pas la même perception de l’équilibre qui est dictée par l’oreille interne.

La première chose à faire, si vous êtes anxieux à l’idée de monter sur un navire c’est de rester zen, positivez, trouvez le remède qui vous conviendra, et quoi qu’il arrive, on dit que l’adaptation se fait normalement au bout de trois jours consécutifs.

Le mal de mer sur les navires de croisière - Comprendre les mouvements du navire

Si un paquebot évolue en penchant successivement de la gauche vers la droite et inversement, on parlera de roulis.

Inversement, lorsqu’un paquebot évolue d’avant en arrière, il s’agira de tangage .

Les navires modernes sont équipés de stabilisateurs

Le paquebot, qu’il soit petit moyen ou gigantesque comme l’Oasis of the seas ou l'Allure of the Seas, n’évoluera pas sur les flots de la même façon. On dit d’un navire que plus il est imposant et moins les mouvements se feront ressentir, ce qui n’est pas tout à fait inexact.

De ce fait, les paquebots d’aujourd’hui sont équipés avec un système de stabilisateurs. 

Un effet amoindri selon la position de votre cabine

Si vous craigniez les mouvements du navire, il est conseillé de bien choisir l’emplacement de sa cabine afin d’avoir des effets de mouvements amoindris. Comme expliqué précédemment, le tangage correspond à un mouvement d’avant en arrière. Il est certain que plus vous serez sur les extrémités du navire, plus vous sentirez cette impression de montée et de descente permanente.

Un positionnement dans le milieu du paquebot permet ainsi de moins percevoir les mouvements du navire.

Privilégiez également des cabines qui sont placées à hauteur raisonnable car plus votre cabine sera sur les ponts supérieurs du bateau, plus l’inclinaison sera forte, lorsqu’il s’enfoncera dans la mer.

 

Savoir reconnaître les symptômes

Chaque personne réagit de manière différente au mal des transports. Généralement, les nausées ou les vomissements sont les signes les plus fréquents mais cela peut se traduire également par des sensations de lourdeurs sur tout le corps, des vertiges, de la somnolence, des sensations de froid ou de chaud, une sensation d’avoir les oreilles qui bourdonnent ou encore des maux de tête. Généralement, les marins ont un code, la règle des cinq F, pour permettre au corps humain de lutter et chasser ces mauvaises sensations.

La règle des cinq «F»

Voici les éléments qu’il nous faut combattre :

Faim: il est important de ne pas avoir le ventre vide lorsqu’on commence à avoir le mal de mer. Attention cependant à ne pas trop manger non plus! Pensez à sélectionner les aliments que vous manger et privilégiez surtout deux fruits comme les bananes ou les pommes. Les barres de céréales, les fruits secs ou les douceurs sucrées sont aussi envisageables mais les aliments gras sont à proscrire.

Frousse: comme citée en introduction, l’appréhension peut avoir des conséquences sur notre inconscient. N’hésitez pas à vous promener sur le navire afin de voir les différents éléments par vous-même ou dialoguer avec un membre d’équipage pour qu’il réponde à vos inquiétudes.

Froid: une fois en mer, le temps peut être très différent par rapport à la terre. Le vent est plus frais et les embruns peuvent nous rafraîchir. Pensez à porter des vêtements adaptés mais faites en sorte qu’ils ne soient pas trop chaud non plus car la sensation de chaleur favorise également le mal de mer si vous y êtes sensible.

Fatigue: lorsqu’on a le mal de mer, on peut commencer à être somnolent ou avoir des vertiges. Allez vous allonger dans votre cabine ou à l’air libre afin de vous reposer et pensez à dormir.

«Foif»: effectivement, ça ne commence normalement pas par un F en temps normal mais la règle tomberait à l’eau autrement. Lors du mal de mer, la déshydratation se fait ressentir plus rapidement. Il faut donc boire régulièrement de l’eau mais en petites quantités ou à la rigueur, des boissons sucrées. Si vous avez souscrit le forfait «all inclusive», laissez tomber l’alcool ainsi que les boissons chaudes comme le café le temps que la mer se calme. Et par la même occasion, évitez également le tabac.

 

Conseils pour lutter contre le mal de mer

Évitez de rester confiné dans le navire

Si vous sentez le mal de mer arriver, allez faire un tour à l’extérieur, comme par exemple sur le pont des embarcations et restez en mouvement, tout en fixant l’horizon. Bien sur, éviter de vous tenir près de la cheminée car les odeurs de mazout pourraient vous rendre malade.

Essayez divers médicaments ou objets qui calment le mal de mer

Les lunettes «anti mal de mer»

Dans les pharmacies avant votre départ ou à l’infirmerie du bord, vous pourrez trouver un bon nombre de médicaments antihistaminiques qui sont sensés calmer le mal des transports mais qui peuvent provoquer de la fatigue ou des somnolences. Vous pouvez également choisir d’autres médicaments anti vomitifs qui ne calmeront pas votre mal de mer mais vous éviteront des désagréments. D’autres méthodes plus douces comme l’homéopathie peut être une bonne alternative, surtout pour les enfants. Enfin, certaines personnes disent également se soigner du mal de mer grâce aux huiles essentielles.

Les patchs sont également conseillés. Généralement prescrits par votre médecin, ils se placent derrière l’oreille entre 12 à 6 heures avant le départ et peuvent faire effet jusqu’à 72 heures.

Enfin, la dernière mode qui a l’air de fonctionner c’est le bracelet qu’on met au poignet et qui exerce une pression sur le point appelé Nei-Kuan, qu’on trouve en positionnant trois doigts : il est censé se trouver à hauteur de l’index.

Enfin, il y a également des lunettes Boarding Ring, qui ont la particularité d’avoir de l’eau dans les verres et les yeux suivant le mouvements de l’eau permettent au cerveau de ressentir moins d’intensité. Seul point négatif, elles sont loin d’être esthétiques.

 

Les itinéraires et les saisons à éviter - Profitez de votre croisière en toute sérénité

Avant votre croisière, pensez également à vous documenter sur la météo suivant les saisons :

Lors d’une croisière dans les Caraibes, la saison estivale est bien évidemment à éviter car c’est à cette période de l’année que se forment les ouragans. En plus d’avoir une mer déchaînée, vous risquez de voir votre croisière écourtée par des annulations d’escales dues à la météo.

Idem pour les croisières en Asie du Sud-Est, documentez-vous bien sur les périodes de la mousson afin d’éviter de grosses pluies.

Pour les croisières en Méditerranée, les périodes de mauvais temps ont souvent lieu au début du printemps ou bien vers le mois de novembre.

D’autres destinations sont très aléatoires et on ne sait jamais comment sera la mer, aussi bien en été qu’en hiver. C’est le cas pour les destinations du nord de l’Europe comme les croisières vers les capitales de la Baltique ou les fjords de Norvège, mais aussi les croisières transatlantiques ainsi que les périples qui mêlent Méditerranée et Atlantique. Une ville en Europe est connue pour ses vagues assez importantes qui viennent s’écraser sur ses côtes, c’est la ville espagnole de La Corogne, située au nord-ouest du pays.

Malgré tout, les tempêtes sont des aléas possibles des croisières et donnent un côté authentique à votre voyage maritime. Même s’il est vrai que cela peut-être un désagrément pour certains, il sera vite oublié lorsque le navire arrivera à bon port car même si une tempête peut-être impressionnante, les paquebots d’aujourd’hui sont faits pour lutter contre les aléas de la nature grâce à l’équipement de portes étanches par exemple. Chaque passerelle de commandement d’un navire possède également les derniers instruments de navigation et les commandants, avec l’aide des stations météos des ports, connaissent le chemin des tempêtes ainsi que leur intensité.

 




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