Quel pays fascinant, trait d’union entre l’Europe et l’Asie, la Turquie si riche en histoire, m’a captivée dès mon arrivée en ce dimanche ensoleillé du début d’octobre.

En route pour l’hôtel, nous pouvions voir les familles réunies dans les parcs aux abords du Bosphore, détroit séparant la ville d’Istanbul entre l’Europe et l’Asie.   C’est ainsi le dimanche en Turquie. 

Istanbul, la ville aux 3 000 mosquées et 18 000 taxis!  Les échos de l’appel à la prière cinq fois par jour, les klaxons, les gens qui défilent sans cesse et cette jeunesse!  Parfois voilée, parfois non. 

Et les sourires… pour une ville de 20 millions d’habitants, c’est étonnant de voir les gens nous sourire et s’empresser d’aider, ça touche le cœur.

Visiter la  Turquie, c’est un retour dans l’histoire, les empires et leur déclin.  C’est une évasion dans le passé, l’imagination et les livres de contes.  Et que dire du paysage!  Un pays de montagnes, de plaines, de cheminées de fées, d’eau turquoise et de plages.  Un pays de noisetiers, d’oliviers, d’arbres fruitiers, d’épices avec une délicieuse cuisine méditerranéenne.  Les amateurs de desserts seront également comblés.

Le peuple turc est fier.  Fier de son histoire, de son identité et d’exister.  Ils vouent une admiration sans borne pour Mustafa Kemal (1881-1938) - dont le slogan était Turquifier, Moderniser, Occidentaliser.    A sa mort, il reçu le nom d’Atatürk (Père des Turcs).  On l’aperçoit partout, en photo ou en sculpture.  La Turquie n’existerait pas sans lui.

Un séjour en Turquie ne peut que marquer le voyageur.  Ce lieu restera gravé dans mon cœur et surtout les gens rencontrés là-bas.  La poussière n’est pas retombée que j’ai déjà le goût d’y retourner.

Et que le thé est bon! (çai en turc – se prononce tchaï), servi dans des tasses de verre!